Thomas [Fantasy & SF] Les Chants Entrelacés

Tout d’abord, kécéxé ?
Les Chants Entrelacés sont la fusion de trois projets distincts, réunis entre eux et par des couloirs spatio-temporels au sein d’un même et unique monde, et par la famille des de Vautban. Mais ces projets correspondent plus à une époque qu’à une intrigue bien définie : plusieurs histoires cohabitent avec des protagonistes différents, et sont intégrés à tel ou tel cycle en fonction de leur cadre.

Le premier, Hélias, tiré d’un forum de RP malheureusement à l’abandon, se situe dans un univers renaissance-steampunk, un mix entre les grandes découvertes, un côté far-west, des dirigeables, et de la magie sous forme minérale. Un univers technomagique comme on les fait si bien, en gros.

Le second, Courbes, est actuellement la partie la plus aboutie de ces Chants. Le cycle de Courbes prend corps dans un univers dans la lignée d’Hélias, mais entre 400 et 600 plus tard. J’hésite encore entre un cadre stalinien ou un truc franchement post-contemporain. Là où Hélias était plus un cadre d’aventure, je veux donner à Courbes une dimension d’intrigues politique au sein de la capitale d’un super empire (qui s’étend mine de rien sur un demi-continent). Et d’un autre côté, je veux m’inspirer du manga 20th Century Boys et suivre durant des décennies les protagonistes, de leur enfance à leur mort.

Le troisième et dernier, Soif, se déroule dans un cadre post-apo, dans un monde devenu aride et désertique.  Je dois pas mal peaufiner mal de trucs, notamment m’intéresser plus en avant sur les déserts, et acquérir un vocabulaire en rapport. C’est un projet qui se veut un peu écolo sur les bords, abordant le futur d’une humanité où l’eau devient la ressource la plus importante.

J’aimerai bien, tout au long du projet, jouer avec les symboles, notamment par les noms

Les difficultés :
Ben la paresse, majoritairement.

En second lieu, j’ai plein de bouts d’intrigue à assembler de manière cohérente, et des nouvelles idées qui viennent à chaque fois que j’essaye de continuer. C’est un projet plutôt complexe que j’ai moi-même du mal à appréhender et à y discerner les nuances. Il faut à chaque modification rectifier les liens, voire carrément les altérer en fonction de tel ou tel évènement qui rend improbable la continuité précédemment établie.

En troisième lieu, acquérir une certaine culture, notamment pour Courbes, mais aussi pour Hélias où je dois apprendre des termes nautiques. C’est ça aussi écrire une histoire, apprendre pour retranscrire.

"Ben la paresse, majoritairement."

Elle tue les plus grands projets.

Je ne sais pas ce que peut donner la réunion de trois histoires qui me semblent beaucoup trop différentes les unes des autres. Cela me semble très artificiel, comme si tu voulais à tout prix faire quelque chose de gros alors tu en réunis trois déjà commencés pour y arriver. Surtout sur la veine de "couloirs spatio-temporels". Une fois que t'as dit ça à la limite tu peux relier tout ce que tu veux, Alice au pays des merveilles et Fondation en passant par Perdido Street Station.

D'un autre côté je me rappelle plus vraiment d'à quoi ressemblent tes récits donc peut être que tu as déjà établis une sorte de cohérence entre eux.

Même monde, l'action est juste diffuse sur plus d'un millénaire (plus si je reprends les récits fondateurs). Je veux simplement écrire sur une continuité, établir entre différents points des liens et des repères. En vérité les couloirs spatio-temporels ne sont réellement maîtrisés et exploitable que dans Courbes grâce à Alphonse Laurent. Je ne veux pas en abuser d'ailleurs, il n'y aura que de rares passages, mais ils auront leur importance.

non mais ça fait un peu assassins creed quoi, plusieurs histoires séparées dans le temps et l'espace mais qui au final sont toutes liées d'une certaine manière. Et déjà là, tous les personnages sont liés par le sang, si j'ai bien compris ?

Mouais mais les Assassins Creed ont tous un point commun via Desmond qui est lui ancré dans une époque fixe, et visent à récupérer chais plus trop quoi. Dans les Chants, je n'ai prévu pour l'instant qu'une seule et unique personne qui va voyager, d'une manière plutôt involontaire d'ailleurs. Après, je t'avouerai que j'ai pas du tout penser à AC en établissement les projets. Pour les personnages, il n'y a qu'une lignée qu'on retrouvera à différent points, et ils ne seront jamais les seuls protagonistes principaux.

Faut voir ce que ça donne, ça peut être chouette, comme ça peut être de la daube en boîte, j'demande à voir.
Tout va dépendre de la façon dont tu t'y prends je pense et dont tu nous présentes le tout.
Je rejoins un peu Pommier, j'suis pas super emporté par ton idée, mais le principal c'est que ça te plaise à toi, le reste, tu t'en contrefous.

Pour le moment, j'attends de voir donc.
Tu as déjà travaillé les trois, et il te manque plus qu'à mettre en commun, ou à établir des liens ?

J'ai déjà plus ou moins de liens, mais il me manque du texte n_n

On aura bientôt le droit à des extraits ? Au début ?

Thomas a écrit:J'ai déjà plus ou moins de liens, mais il me manque du texte n_n

Et tu attends que les poules pondent ?

" où je dois apprendre des termes nautiques. "

le début du roman de Jaworski te serait bénéfique, dans ce cas

Tu me le files ? :'D

MV, j'attends... j'attends.

Quand je l'aurais fini, pourquoi pas ?

P'tit retour de réflexion hier sur le monde de Courbes. J'ai essayé de voir de quelle manière il était possible pour une cité de survivre alors que les alentours sont plus ou moins devenus inhabitable. Résultat : famine de masse.

j'comprends pas bien comment t'expliques ça par la famine.

Simplement que c'est pas possible en fait, la ville ne peut pas survivre, elle va forcément subir une chute démographique (bon normalement y'a la mer pas loin, ils peuvent faire de la pêche). J'envisage par contre de créer un commerce international vivres<=>armes, puisque y'en reste pas mal dans la ville.

Si la ville est proche de la mer c'est pas forcément la famine. Elle peut faire du commerce comme t'as dit, plein de villes même dans l'antiquité qui n'avaient pas les moyens de se nourrir par elles mêmes se faisaient ressourcer par d'autres cités agricoles. Sinon le mode alimentaire des habitants a pu s'habituer à ces conditions, en mangeant peu ou grâce à ces animaux du désert ou des arbres qui poussent dans ces coins là.

La situation est arrivée relativement vite, la création des Landes (qui sont inhabitables) a du prendre maximum une année, et il faut imaginer une ville de la taille de Paris qui a justement dézinguer les cités agricoles qui la soutenait jusque là. Concernant le commerce, à voir, j'ai pas envie qu'il y ait foule d'autres pays.