Messages aux humains militants : l'atomique de la conscience.

ÂMES EN MOUVEMENT
Attention à la marche en descendant du train

Alors que le tortillard s’enfonçait dans le ventre de Paris, c’était dans mes pensées que je sombré.
“Diable… Respirer Paris, il n’y a que cela qui conserve l’âme”
Qu’étaient-ils tous ces gens ? Ils avaient chacun leur vie, leur existence. Aucune d’elle, même la plus simpliste, ne pouvait être exposée dans un livre. Tous les humains, ont, ainsi, leur profondeur d’âme, du simplet à l’intellectuel, du maçon au peintre.
Certain donnent un sens publique à ce suicide raté qu’est la vie. Bien peu parviennent à quitter la médiocrité innée de l’homme. La grandeur, c’est ce qu’il fallait chercher à cette époque d’entreprise, de sphères sociales à pénétrer. Tout ce que je cherche c’est la grandeur: ce qui est grand est toujours beau, Napoleon était certe petit et arrogant, mais parfois avait de très bonnes maximes.
Regardant autour de moi, je voyais leurs âmes, leurs vies. Pouvait-on entrer ainsi chez les gens? Je poursuivis mon cambriolage légal. Je comprenais chaque minuscule détail par une acceptation et une conscience du tout.
Mais… Et si tout cela était une illusion? Tant d’ironie. Oui, un rêve, cette enveloppe charnelle n’existe, ce que l’on ressent n’existe pas. Nous vivons alors pour rien, nos problèmes n’ont plus d’importance, le monde disparait comme un film qui brule.
Un film, c’est une vie. Un monde qui n’existe pas, une illusion qui se voit et se revoit, se sens et se ressent, c’est la quintessence de l’imaginaire réel. L’acteur joue, il est réel dans un monde réel filmé par l’artificiel il est à la fois existant et mort, dans le présent et le futur où il n’est plus, la caméra entraine inexorable le film, il vient de capter le passé ! Et le spectateur voit cet abîme de carton sans ses coulisses, plonge dans un monde artificiel comme si son corps volait.
La vie était cela. Un film où même le plus opulent est médiocre, puisque sur la même pellicule que le gueux ; un malheureux film voué à bruler ou moisir dans le grenier cosmique de ce qui n’est plus drôle.
Désormais, c’est gens m’appartenait. Chacun vivait leurs vies, mais maintenant, elles étaient reliées à moi, jointes par la casualité, ils m’avaient changés de manière irréversible. Leurs vies était leurs arts. Mais l’art est personnel - on n’est pas inspiré par l’art - cette art devient le notre.
Le monde n’est pas objectif. C’est une Vérité qu’il faut affronter. L’éthique n’existe pas. C’est triste mais c’est vrai. Chaque conscience voit et doit voir le monde differament, ses yeux couvert par des filtres déterminé par l’emplacement des atomes de son cerveau. C’est triste mais c’est la Réalité.
Chaque conscience est different, personne peut dire à une Conscience comme tu doit agir. Les humains doivent s’ordonnés pour que chaque vision du monde, les besoins de tout humains, peuvent s’alligner, rentrer ensemble, être compatible; la liberté est la liberté de faire tout ce que tu veut faire sans enlèver la liberté à autrui. Mais d’ailleurs, aucune conscience doit se dire comment vivre. Cela est important.
Ce livre n’est pas un texte avec laquelle je vais maintenant vivre ma vie. Je n’établit pas des dogmes, gravé dans le marbre, auxquelles je me discipline, avec lesquelles je forme ma conscience. Non.
C’est un constat de comment je vie, j’expose ma méthode, que je remarque que j’ai vecu avec depuis que j’ai pris connaissance de la Vérité avec un V majuscule. Ce n’est pas un guide, je ne vous conseille pas de suivre ma voie, mon idéale, mes valeurs, c’est uniquement un constat. Mes intentions ne sont pas d’apprendre au hommes comment vivre, mais d’expliquer comment moi même j’ai tenté de vivre, et une archive historique pour le futur moi.
Par ce livre, je me dévoile ma philosophie, ma voie. Vous pouvez la juger, la féliciter, la critiquer, la congratuler - vous choisisez. Je tente peut être d’ouvrir l’esprit de certain, mais surtout d’ouvrir mon propre esprit. C’est mon âme que j’expose ici. Le terme ancestral incluant à lui seul l’esprit réflectif et le sentimental, celui qu’usitait déjà Platon pour exprimer ce qu’est l’humain : du spirituel.
Ce livre ne servira à rien s’il n’est point entièrement honnete. Être humain et être honnete c'est juste être soit même. Cela est l’une des chose que je remarque avec vecu avec, ma liberté, et je ne la changera jamais. Avoir une personnalité honnête, l’on se moque des conventions sociales, la sincérité est la clef… Le livre sera plus pure, plus claire, plus nettes. En échange, il suffit que vous, cher lecteur, lisez sans préjugés, et que vous soyez ouvert d’esprit. Après cela, heureusement, chaque conscience est different, chaque vision du monde est different, chaque philosophie est different. Donc chaque lecteurs ma en tiré un art different, même si vous n’êtes éthiquement point d’accord avec ma philosophie, ce livre serait inscrit comme votre conscience, gravé dans votre cerveau, sa serait votre art. Heureusement, sinon le monde serait ennuyant...
La joie est impossible à celui qui voit tout, car il n’est heureux qu’avec ceux qui voit tout ou ceux qui ne voit rien. La vie est remplit de misère. La vie est la douleur. Mais l’homme seul c’est celui qui prend le temps d’être seul, celui qui prend une pause pour entendre les cris, l’éternelle douleur, autour de lui. Il est seul. Toujours seul.
“C’est si triste” je me murmura, un petit sourire mélancholique sur mes lèvres, sortant de la prison souterraine en béton nommé le métro, la lumière dorrée du soleil pénétrant mon âme,  allumant mon coeur, éclairant mon esprit.